Galvani, Angélina

Ce sont les mots qui s’élancent les premiers. Acrobates, ils se croisent, habiles, puis se replacent, justement. La poésie est là, discrète, elle se glisse un peu partout dans leurs pirouettes. L’humour guette, prêt à surgir pour faire partie de la fête.
Derrière, une conteuse mène la danse, découpe l’espace, le redessine à mains nues. Alors une histoire apparaît. On y reconnaît des contes, y devine des souvenirs, des légendes et autres fables entièrement refaçonnés.
C’est une libre exploration qu’Angelina nous invite à faire dans cet imaginaire au ton décalé. Un voyage, où l’on bascule volontiers dans une réalité familière ou dans un rêve singulier. La chute est imminente, c’est ici qu’on l’attend, mais elle aussi est étonnante, car c’est ailleurs qu’elle nous surprend.